Citons, pour exemple, la description de 1897 de Désiré-Magloire Bourneville, célèbre neurologue français :
« la mobilité de ces enfants est exubérante, ils ne restent en place nulle part et se lèvent de table à chaque instant et sans motif. S’il jouent, ils passent rapidement d’un jeu à l’autre, …, ils manquent d’harmonie entre l’impulsivité et les inhibitions ».
Mais Il est vrai que ce trouble connaît depuis des décennies une instabilité lexicale : hyperkinésie, instabilité psychomotrice, hyperactivité et aujourd’hui TDAH.
Les statistiques françaises et internationales ne montrent pas d’augmentation de la prévalence de l’hyperactivité qui reste stable autour de 5%. Certes, les médecins français commencent à mieux connaître le TDAH, mais la grande majorité des enfants hyperactifs ne sont toujours pas diagnostiqués comme tels.