Nous commençons à mieux comprendre les causes de l’hyperactivité et nous savons que ce trouble n’est pas en lien principal avec une absence d’autorité, un laxisme parental ou toute autre faille affective ou éducative.
Les parents de famille nombreuse peuvent s’en convaincre volontiers, en découvrant dès les premiers mois ou les premières années de la vie de leurs enfants des différences comportementales importantes d’un enfant à l’autre, alors qu’ils ont gardé constant leur engagement affectif ou leur style éducatif.
Beaucoup d’arguments plaident en faveur d’une cause biologique et non psychologique : ainsi le risque d’hyperactivité est multiplié par 5 (25 % contre 5 % dans la population générale) par exemple après une naissance difficile (hypoxie néonatale notamment), une prématurité ou une dysmaturité (petit poids de naissance).
Nous disposons aussi de nombreuses études en faveur d’une étiologie génétique impliquant notamment un trouble de l’activation dopaminergique cérébrale.